Partout en France, du 5 au 9 juin 2013, des évènements autour de l’eau permettront au public de découvrir le patrimoine maritime français et de rencontrer des acteurs de la pêche durable et des cultures marines.
Préserver les eaux marines
La France métropolitaine et d’outre-mer, c’est 18 000 kms de côtes, 22 500 emplois et 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Autant d’excellentes raisons de conserver la qualité des eaux marines, notamment en les préservant des pollutions qui viennent des terres.
En effet, les déversements d’eaux usées, les pollutions des rivières et des nappes souterraines sont destinés, malheureusement un jour ou l’autre, à se retrouver en mer. Ainsi va le grand cycle de l’eau.
Pollution des eaux usées
Les eaux usées, qui sont les eaux altérées par les activités humaines, doivent absolument être dépolluées avant d’être rejetées dans le milieu naturel, que ce soit dans une rivière ou dans un océan. Bien sûr, le traitement des eaux usées a pour objectif de préserver la biodiversité alentour. Mais pas seulement, loin de là. Traiter les eaux usées dans des stations d’épuration adaptées aux pollutions locales, c’est aussi conserver l’activité économique littorale en préservant, par exemple, l’aquaculture ou la conchyliculture. C’est également préserver le tourisme, notamment en évitant la pollution microbiologique des eaux de baignades.
Combattre la pollution des eaux
Pour combattre la pollution marine, il faut aussi combattre les déversements des produits phytosanitaires et les pollutions accidentelles dans les cours d’eau et les infiltrations de polluants dans les nappes souterraines.
Enfin, il ne faut pas oublier que les eaux grises et les eaux noires (eaux usées et toilettes) produites par les bateaux, que ce soit des navires de commerce ou de tourisme, sont également des sources de pollutions non négligeables quand ils rejettent encore directement malgré la réglementation leurs effluents à la mer.
En France, la dépollution des eaux usées, désormais réglementée par une directive européenne, est sur la bonne voie, même si c’est au prix d’efforts financiers considérables. Nous sommes heureusement loin du score au niveau mondial de 80 % des eaux usées se retrouvant dans les océans.
En ce qui concerne, la pollution de nos ressources en eau douce, d’immenses efforts restent à faire. Jusqu’à présent, nous sommes dotés d’un arsenal de mesures curatives mais l’importance des enjeux poussent les gestionnaires de l’eau et les usagers à mettre en place des actions préventives, territoire par territoire, et assujetties à des incitations réglementaires et financières.
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