Pourquoi l’Europe doit agir pour l’eau

Publié le dans Mes actes au quotidien.

Le pouce bleu européen

Les activités humaines et l’environnement sont tributaires de l’eau. Nous sommes tous conscients qu’il faut la protéger pour être assurés que, pour les générations futures, il y aura suffisamment d’eau de bonne qualité.

La Commission européenne et l’Agence européenne pour l’environnement ont dressé un constat sévère : 47 % des eaux de surface européennes ne satisferont pas à un bon état écologique, 25 % des eaux souterraines en Europe seront en mauvais état chimique, 60 % des villes européennes surexploitent leurs ressources en eau souterraines et 50 % des zones humides restent menacées.

En effet, l’eau est soumise à toujours plus de pressions : demande forte en raison des activités économiques et du développement urbain, menace de changement climatique, pollution par les produits chimiques, entraves par les ouvrages de protection contre les crues, détournement pour l’irrigation et la production d’énergie.

Une action à l’échelle de l’Europe est indispensable dans le domaine de l’eau

Une action à l’échelle de l’Europe est indispensable : 60 % de son territoire est soumis à des bassins hydrographiques transfrontaliers. L’utilisation des sols dans un pays peut avoir des répercutions sur les pluies dans un autre pays. Sans compter que les politiques communes (agricoles, énergétiques …) peuvent avoir un retentissement sur la qualité des eaux.

Ainsi, dès 2000, l’Europe avait-elle imposé aux états membres un texte ambitieux : la directive cadre pour parvenir au bon état des eaux. Celle-ci, au fil du temps, fut complétée par des réglementations plus spécifiques (eaux résiduaires urbaines, nitrates, eaux de baignade, eau potable) mais gardant toujours ce même objectif en ligne de mire.

En 2012, la Commission a ajouté à cet arsenal réglementaire un plan d’action pour la sauvegarde des ressources en eau en Europe. Il renforce la politique européenne de l’eau et améliore la mise en œuvre de la législation existante. Toutes les parties prenantes ont collaboré pour son élaboration : états membres, différents usagers de l’eau, scientifiques, organisations non gouvernementales et grand public.

La balle est désormais dans le camp de chaque état membre qui doit montrer sa capacité à faire travailler ensemble tous les acteurs de l’eau, nationaux ou locaux.

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