La 24e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) s’est ouverte ce 3 décembre 2018 à Katowice en Pologne. Les décisions qui y seront prises doivent permettre d’appliquer l’Accord de Paris signé durant la COP21 tenue dans la capitale française. Y seront évoquées les ressources en eau gravement impactées par le changement climatique.
Le changement climatique impacte gravement les ressources en eau
Actuellement, l’ensemble des engagements pris limite le réchauffement entre +3°C et+3,2°C d’ici la fin du XXIème siècle. Or, le GIEC alerte dans son rapport d’octobre 2018 sur le fait qu’un passage de 1,5° à 2°C aggraverait les émissions mondiales de gaz à effet de serre et placerait une grande partie de la population mondiale dans une situation de stress hydrique. 90 % des impacts du changement climatique affectent le cycle de l’eau. La modification dans le temps et dans l’espace de la répartition des ressources en eau et exacerbe les pressions préexistantes liées à la croissance démographique, l’urbanisation, l’évolution des modes de vie. Sécheresses, inondations, désertification augmenteraient en intensité et en fréquence dans de nombreuses régions du monde.
Mesures visant à enrayer le changement climatique dans le secteur de l’eau
Il faut collectivement prendre conscience de l’importance de prendre des mesures d’adaptation au dérèglement climatique. Le secteur de l’eau peut contribuer à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre à travers une meilleure gestion de l’énergie liée à ses différents usages, comme l’optimisation du traitement et du transport de l’eau potable, des eaux usées et des eaux agricoles. L’eau peut également être un moyen durable de production et de récupération d’énergie (valorisation des boues de l’assainissement en biogaz, utilisation de picoturbine dans les réseaux d’eau, utilisation de l’hydrothermie etc.). Ce type d’actions devra être encouragé dans une démarche d’économie circulaire.
