Plus de 140 organisations professionnelles, associatives, élus, ONG, syndicats, établissements publics ont adhéré à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2011-2020. Malgré une prise de conscience croissante et la mise en oeuvre de nombreuses actions, les menaces de pressions sur la biodiversité sont pour la plupart en augmentation. Les pollutions de l’eau notamment constituent une perturbation pour de nombreux écosystèmes et un risque pour la santé humaine. Les espèces doivent pouvoir se déplacer afin de trouver les meilleures conditions environnementales pour vivre. La définition, la préservation et la remise en bon état d’une trame verte et bleue sont donc prioritaires. Cette démarche inscrit la continuité écologique dans les décisions d’aménagement du territoire. La composante bleue fait référence au réseau aquatique et humide : fleuves, rivières, zones humides… Une politique d’amélioration des habitats est une option efficace pour assurer le fonctionnement des écosystèmes qui conditionne la production de services utiles à l’homme : régulation du climat, épuration des eaux usées par exemple. La protection des milieux naturels sur les 507 aires d’alimentation de captages prioritaires entre dans cette démarche qui nécessite des approches globales, multipartenariales et territoriales. C’est ainsi que, par exemple, depuis 2009, agriculteurs, entreprises de l’eau et collectivités locales se sont rapprochés pour trouver des solutions qui font passer d’une logique curative à une logique préventive pour garantir la qualité sanitaire de l’eau potable et réduire l’impact des activités sur l’environnement tout en permettant l’équilibre économique.
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