Chaque fois qu’un évènement planétaire a lieu, ses moyens financiers sont passés au crible. Le Forum mondial de l’eau, qui se tiendra à Marseille début mars, n’échappe pas à ce questionnement d’autant plus légitime en ce temps de crise générale. Certes, le budget annoncé avoisine les 30 millions d’euros pour organiser cet évènement qui a lieu tous les 3 ans dans un pays différent. C’est le prix à payer pour réunir 180 pays, des milliers de participants, prendre en charge la venue de délégations étrangères, permettre à des ONG de participer et donner les moyens de créer des évènements à la hauteur du rendez-vous. Sans compter qu’il a fallu mettre en place durant un an et demi une logistique importante pour accompagner les nombreuses séances de travaux préparatoires qui ont mobilisé 2000 experts à travers le monde. Institutions (Etat, agences de l’eau, office national de l’eau et des milieux aquatiques, conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, ville de Marseille, conseils généraux… ) et entreprises privées, spécialisées dans l’eau ou non (HSBC, EDF, Bouygues…) se partagent ce budget conformément aux engagements pris lors de la candidature de la France pour accueillir le Forum mondial de l’Eau (17 millions de fonds publics et 13 millions de fonds privés).
Le Forum accueille également plus de 10% d’associations scientifiques et techniques spécialisées dans l’eau et des ONG. Le Centre d’information sur l’eau reporte régulièrement sur Twitter (@cieau) les préparatifs de l’ensemble de ces énergies.
Photo © Denis Babenko, fotolia. Marseille.
