Un grand hebdomadaire féminin a dédié son numéro paru le 26 mai à la planète bleue. L’édito de Daphné Mourier introduit ce qui a motivé ce numéro spécial : « L’eau ne coule plus de source. Pire, elle se raréfie. Dans des proportions sans précédent (…). Que pouvons-nous faire ? Se poser la question, c’était déjà partiellement y répondre. »
L’eau est transverse
L’eau à l’état pur
Les titres reprennent le vocabulaire de l’eau : Source d’évolution, Les bonnes ondes, Soif d’aventure, Traces diluviennes…
Même les publicités sur les produits de beauté ont été choisies autour de ce thème. Elles vantent l’empreinte eau du produit ou le recyclage de l’eau pour les process de production.
Le philosophe Martin Denvers rappelle tout ce qui fait qu’on l’oublie au quotidien : elle est transparente à la vue et au goût, elle épouse toutes les formes et en conserve aucune, « l’eau est une pluralité qui n’est pas dénombrable. » écrit-il. Le philosophe cite Gaston Bachelard qui décrivait l’eau comme la matière vive de notre imaginaire.
Un focus sur Le Grand Bleu rappelle comment ce film a provoqué collectivement l’émotion vis-à-vis de la mer. Il y a aussi un dossier spécial sur les océans : leurs bienfaits, leurs défenseurs.
Un papier propose les initiatives émergentes et parmi elles, traiter nos eaux usagées pour les réutiliser puisque nous avons un gisement annuel de 8 milliards de m3 d’eaux usées !
Les rédacteurs proposent aussi l’eau dans la culture et plus particulièrement dans la peinture contemporaine en donnant quelques expositions un peu partout en France.
Les pages mode vantent les tenues de plage déclinées dans tous les bleus de la palette. Les recettes de cuisine sont proposées autour des produits de la mer. Mais à la rubrique Horoscope, pas de prédiction particulière pour les signes d’eau !
