En mai 2015, des propositions ont été remises à la ministre du développement durable pour stopper le gaspillage alimentaire. Si le gaspillage alimentaire coûte 400 euros par an à une famille de quatre personnes, il est aussi coûteux en eau.
Le concept de l’empreinte hydrique
L’empreinte hydrique d’une personne ou d’une entreprise est un indicateur de développement durable. Elle est définie comme le volume total d’eau douce utilisé pour produire les biens et services consommés par les individus. L’empreinte eau se calcule soit du point de vue du producteur, on parlera d’empreinte eau de production, soit du point de vue du consommateur, on parlera d’empreinte eau de consommation.
L’empreinte eau de consommation se décompose en une empreinte eau interne qui est le volume d’eau requis pour produire un bien ou un service consommés à l’intérieur du pays et en une empreinte eau externe qui est le volume d’eau requis pour produire les biens importés.
On mange plus d’eau que l’on en boit
Tous les produits alimentaires à notre disposition ont eu besoin d’eau à l’étape de production (arrosage des végétaux, abreuvage des animaux) mais également lors des opérations de transformation (entretien des usines et des structures, énergie…).
Quelques exemples de quantités d’eau utiles à la production alimentaire :
– 1 kg de fruits ou de légumes 400 litres
– 1 kg de riz 1 900 litres
– 1 kg de beurre 18 000 litres
-un hamburger 2 400 litres
– 1 café 140 litres
– 30 g de pain 40 litres
L’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) déclare que les gaspillages alimentaires mondiaux représentent chaque année 1,3 milliard de tonnes de produits alimentaires jetés à la poubelle mais également des milliers de milliards de m3 d’eau utilisés inutilement.
