En cette fin d’été 2017, saison cyclonique dans les Caraïbes, les Antilles connaissent des ouragans dévastateurs. L’ensemble des structures des entreprises de l’eau porte assistance aux populations sinistrées pour rétablir au plus vite un accès à l’eau potable.
Répondre à l’urgence du rétablissement de ces services essentiels
A Saint Martin et à Saint Barthélémy, en l’absence de ressources naturelles en eau douce, la production d’eau potable est, en temps normal, assurée dans trois usines de dessalement d’eau de mer. Ces installations, situées sur le littoral, ont été endommagées par l’ouragan et ont été hors d’état de marche (submersion des équipements et absence d’alimentation électrique).
Il a donc fallu déployer tous les moyens humains et techniques disponibles et l’ensemble des savoir-faire en matière de gestion de crise pour mettre en place des solutions provisoires avant le redémarrage complet des installations.
Rétablir l’eau pour éviter les risques sanitaires
la priorité est d’apporter aux populations locales le volume d’eau minimum pour éviter les risques sanitaires (20 litres par jour et par personne). Les équipes opérationnelles œuvrent avec le concours de collaborateurs présents sur l’ensemble des Antilles pour l’approvisionnement d’équipements de remplacement et d’unités mobiles.
Pour renforcer les effectifs en présence, les opérateurs organisent la mobilisation de leurs experts internationaux en dessalement d’eau de mer et en gestion de crise formés pour les opérations d’urgence humanitaire.
Le changement climatique : l’eau au coeur des problématiques
Cet épisode cyclonique s’ajoute à une série de catastrophes naturelles – inondations, ouragans, sécheresses, incendies – dont l’ampleur, sans précédent rappelle la place centrale de l’eau dans le contexte du changement climatique, le lien étroit entre eau et énergie, et la nécessité de placer les politiques de l’eau au cœur des préoccupations aux plans national et international.
