Si l’on se base sur le dernière bulletin de situation hydrologique publié en décembre 2015 par le ministère du développement durable, une grande moitié sud de la France pourrait souffrir d’un déficit en eau au printemps 2016. A moins que les pluies efficaces pour recharger les nappes soient plus importantes jusqu’en mars.
Des situations contrastées du sud au nord
Sur la majeur partie de la France, les pluies ont été peu fréquentes. Dans le sud, localement, on connait même des déficits de -80 % en Provence Alpes Côte d’Azur et en Corse. Toutefois, le piémont pyrénéen fait exception avec un excédent avoisinant les 50%. Dans le nord, les Pays de Loire,la Bretagne, la Picardie et le Nod pas de Calais sont proches de la normale tandis que l’Eure et Loir, l’Aube et la Somme sont localement excédentaires.
L’année hydrologique 2015-2016 pour l’instant déficitaire
C’est ainsi que le cumul des précipitations efficaces pour la recharge des nappes (septembre 2015 à mars 2016) reste à ce jour déficitaire sur une grande partie du pays. Toutefois, on connaît une atténuation le long des frontières du nord et du nord-est et en Normandie.
Pas de sécheresse des sols
Sur l’ensemble du territoire, l’indice d’humidité des sols est proche de la saturation, si on excepte l’Alsace, Midi-Pyrénées, le Centre et l’Aquitaine.
En plein hiver, restrictions ds usages de l’eau
En décembre 2015, cinq arrêtés de restrictions des usages de l’eau avaient été mis en oeuvre. En cette mi-janvier, on en compte encore deux en Lozère.
