En raison d’un été 2022 marqué par une sécheresse prolongée et du manque de précipitations entre septembre 2022 et mars 2023, la France fait face à une sécheresse hivernale inédite. Le niveau des nappes phréatiques n’est pas suffisant. Tous les départements sont en dessous des normales de saison, or, c’est en hiver que se rechargent les nappes phréatiques. Face à cette situation critique, des restrictions d’usage de l’eau sans précédent en hiver sont décidées au cas par cas par les préfets de département.
95% des Français ont entendu parler des arrêtés sécheresses limitant les usages de l’eau et près des trois quarts (72%) se disent bien informés sur leurs enjeux (Enquête Ipsos pour le Centre d’information sur l’eau*)
Les premiers arrêtés de restriction ds usages de l’eau viennent d’être pris. C’est un appel à économiser l’eau pour éviter et anticiper d’éventuelles situations de crise au printemps et à l’été 2023. Ces mesures exceptionnelles prises par les préfets appellent les habitants comme grands usagers de l’eau à consommer l’eau de manière responsable : en limitant ou en stoppant le lavage de voitures, le remplissage des piscines, l’arrosage des pelouses, des espaces verts, des terrains de sport, des golfs, les usages à des fins agricoles, les manœuvres de vannes, les activités nautiques.
Comment ça fonctionne ?
Les mesures de restriction d’eau sont définies au niveau local par les préfectures, en fonction des seuils atteints par les nappes. Des arrêtés de restriction d’eau sont alors pris, pour une durée et sur un périmètre déterminés, pour les particuliers et les professionnels, selon 4 niveaux de gravité : vigilance, alerte, alerte renforcée, crise.
