La désinfection chimique de l’eau a commencé au XXème siècle. De nombreuses techniques ont été testées (recours à l’iode, aux UV), mais les experts ont rapidement opté pour deux oxydants : l’ozone et le chlore.
Eau et risque micro-biologique : un enjeu d’envergure mondiale
Dans nos régions, consommer de l’eau impropre ne peut qu’entraîner des pathologies relativement bénignes tandis que des maladies beaucoup plus graves comme le choléra peuvent être induites suite à l’ingestion d’eau impropre à la consommation dans les pays en voie de développement. 3 à 5 millions de décès dans le monde et par an sont imputables à l’utilisation d’eau contaminée.
Désinfecter : quels choix ?
Une eau potable doit avant tout être débarrassée de ses germes. Les services d’eau utilisent le chlore mais également quatre autres familles de désinfectants en fonction de la nature des sources d’eau exploitées dans le milieu naturel, de sa qualité initiale, du réseau de distribution et de ses conditions physico-chimiques.
Le chlore : pourquoi ?
Le chlore détruit les matières organiques et permet d’éliminer les germes présents dans l’eau. Son spectre de bactéricidie et de virucidie large en fait un désinfectant de premier ordre. Grâce à sa propriété de rémanence, il empêche la multiplication des germes tout au long du transport de l’eau depuis les conduites de distribution d’eau dans les usines de traitement jusqu’aux robinets des consommateurs.
Sous-produits de chloration : qui sont-ils ?
Les sous-produits de chloration proviennent soit de l’interaction entre le chlore et certaines matières organiques ou inorganiques présentes dans l’eau, soit ils peuvent être naturellement présents dans certaines formes de désinfectants chlorés. Malgré l’absence de réelles preuves cliniques quant à d’éventuels effets délétères du chlore sur la santé, une vigilance constante est toujours de mise. Les évaluations et les recherches continuent afin de garantir la sécurité à long terme des consommateurs d’eau du robinet.
