La 1ère Conférence internationale sur les risques liés aux résidus de médicaments dans l’environnement s’est tenue en septembre 2016 à Paris. Organisée par l’Académie nationale de pharmacie, avec le soutien des ministères de l’Écologie et de la Santé, cette conférence se donnait pour objectif de faire le point sur les connaissances acquises depuis dix ans sur ce thème.
Les experts internationaux se sont accordé sur le fait que « les évaluations de risque dans l’état actuel des connaissances, montrent que le niveau est faible ou négligeable ». Ils reconnaissaient aussi que les effets des résidus de médicaments nécessitaient encore des compléments d’évaluation. C’est pourquoi, en France, la poursuite des initiatives en cours va se faire à travers la mise en place du plan micropolluants 2016-2021.
Au-delà du problème global, environnemental, il a été souligné, notamment à travers les déclarations du Pr LEVI ,que dans l’eau potable, les concentrations retrouvées sont beaucoup plus faibles. L’importance du volet «prévention» de la gestion ce risque est largement souligné en encourageant par exemple à une réflexion sur la baisse des doses médicamenteuses prescrites lorsque c’est possible et à la généralisation du recyclage des médicaments… Le Quotidien du Médecin a d’ailleurs réservé une pleine page pour relayer la tenue de cette conférence avec un titre évoquant cet aspect préventif : «Les médecins appelés à agir», insistant sur le fait qu’il convenait de rester mesuré et donc « de prévenir sans alarmer ».
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