La convention sur les eaux transfrontalières devient mondiale

Publié le dans Ma vision de l'eau, Planète.

Une convention européenne sur les eaux transfrontalières, dite « Convention d’Helsinki », avait été signée en 1992 entre les pays membres de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU). Depuis février 2013, des pays non membres de la CEE-ONU peuvent signer cette convention sur l’eau.

Une coopération transfrontalière pour la préservation des ressources en eau

La Convention d’Helsinki doit permettre de prévenir et de maîtriser la pollution des cours d’eau et des lacs traversant plusieurs pays. Cette coopération transfrontalière pour la préservation des ressources en eau assure une utilisation rationnelle des ressources en eau dans la perspective d’un développement durable.

La coopération transfrontalière encourage l’échange de connaissances et d’expériences pour parvenir à une compréhension mutuelle sur toutes les questions liées à l’eau. Notamment en gérant les conflits entre pays usagers, qu’il s’agisse, par exemple, de pêche, d’hydroélectricité ou d’inondations.

La Convention d’Helsinki devient mondiale

La Convention d’Helsinski est le seul cadre international légal régissant la gestion des ressources en eaux transfrontalières. Au fil des années, sa mise en œuvre a donné des résultats concrets et a permis une amélioration non négligeable de la gestion des eaux transfrontalières.

La plupart des bassins fluviaux sont partagés entre deux pays. Mais, treize bassins dans le monde sont partagés entre 5 et 8 nations riveraines. Cinq bassins fluviaux (Congo, Niger, Nil, Rhin, Zambèze) sont partagés entre 9 et 11 pays. Le fleuve qui traverse le plus grand nombre de nations est le Danube, dont le cours d’eau traverse le territoire de 18 nations.

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