Hommes et femmes, aussi un genre différent pour la gestion de l’eau
Dans les pays du Sud, hommes et femmes gèrent de manière différente et inégale l’accès à l’eau et à l’assainissement. Les femmes vont chercher l’eau et la gère au sein du foyer. Les femmes s’occupent parfois au niveau de leur village des installations d’accès à l’eau. Les hommes construisent les latrines, les femmes les entretiennent.
Les femmes aident enfants, malades et vieillards dans leurs actes sanitaires et d’hygiène et enseignent aux enfants l’usage des latrines et les gestes d’hygiène. Leurs perceptions et leurs priorités quant à l’accès à l’assainissement ne sont donc pas les mêmes que celles des hommes. Pour elles, sécurité et intimité sont des priorités.
Le manque d’accès à l’assainissement pénalise les jeunes filles
Les filles ont également à souffrir du manque d’accès à l’eau. Elles doivent souvent abandonner l’école soit pour aider leur mère dans la corvée d’eau soit parce que leurs parents ne veulent pas les envoyer dans des établissements scolaires sans toilettes séparées. Dans de nombreux pays, elles sont obligées de faire leurs besoins naturels en plein air, à l’écart des habitations et à certaines heures.
L’eau a besoin des femmes
Malgré leur forte implication, subie, dans l’accès à l’eau et à l’assainissement, les femmes sont rarement entendues. Là encore, leur éducation défaillante et leur dépendance sociale jouent à plein. Et, lorsqu’on les sollicite, c’est trop souvent pour régler des problèmes domestiques et non politiques.
