Après l’ouverture de la pêche, le 10 mars dernier, pour les eaux de première catégorie pour les salmonidés telles que la truite, c’est au tour des brochets de deuxième catégorie de pouvoir se faire attraper depuis le 1er mai.
La pêche, c’est l’occasion de sortir et prendre l’air en famille, apprendre à ses enfants l’art de tenir la canne-à-pêche, de mouliner rapidement et de mettre les appâts (les vers de terre soigneusement cherchés la veille par exemple). C’est aussi de bons moments de partage entre amis ou bien encore l’opportunité de faire le vide tout seul en se ressourçant des bruits de la nature, des oiseaux et des ruissellements.
La pêche c’est aussi le premier loisir français de pleine nature qui regroupe 1,4 millions d’adhérents par l’intermédiaire de 3900 associations. Ces associations appelées aussi AAPPMA, Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique, ne s’occupent pas exclusivement de contrôler les domaines piscicoles et d’être trésorier des cartes de pêche, elles mettent un point d’honneur à défendre la biodiversité.
Protéger les milieux aquatiques, lutter contre le braconnage, défendre nos ressources naturelles contre la pollution, préserver les végétaux et restaurer les zones détruites, pour assurer le bon développement des espèces animales et non leur extinction font partie de la vie des associations de pêche française.
La FDAAPPMA, Fédération Départementale des Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique et les Unions Régionales, regroupe 93 fédérations qui s’occupent de la valorisation et de la surveillance du domaine piscicole au niveau départemental.
La Fédération Nationale de la pêche en France, FNPF, indépendante politiquement, outre la coordination des associations précédentes, a pour principale mission l’intérêt général. Elle travaille en collaboration avec le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, ainsi qu’avec les collectivités territoriales et les organismes scientifiques.
Ce cadre institutionnel participe activement à l’encadrement de la pêche. Préserver les ressources naturelles pour maintenir la biodiversité est l’enjeu majeur de demain, rappelle Le Centre d’information sur l’eau. Informer sur la modification de notre écosystème et améliorer nos connaissances sur les milieux aquatiques sont au cœur des stratégies nationales de la biodiversité.
La France renforce donc sa politique de gestion durable des ressources halieutiques : la pêche doit être compatible avec le maintien et le développement des espèces animales et végétales.
Au fait : n’oubliez pas vos permis !
