Chacun a pu constater que ce début d’année avait été globalement pluvieux. Alors, qu’en est-il de la situation des ressources en eau en France métropolitaine et des nappes souterraines ?
Les mois de janvier et février ont été pluvieux, et le mois de mars a connu des températures proches des 20°C avec un temps sec. Sur un grand quart nord-est, la pluviométrie a été inférieure d’un tiers par rapport à la normale. L’Alsace a connu le mois de mars le plus sec depuis 1959 ! Une fois n’est pas coutume, les Pyrénées, la Côte d’Azur et la Corse ont connu un temps de chien.
Un bilan excédentaire pour la « recharge » des nappes d’eau
Même avec un mois de mars sec, la période de recharge des nappes souterraines, qui va de septembre de l’année dernière à mars, est excédentaire de 20 %. Le fort enneigement dans les Pyrénées et les Alpes du Sud y a contribué. Rappelons qu’en 2013, nous avions déjà connu un excédent de 15 % mais que, de 2008 à 2012, il y avait eu un véritable déficit de pluviométrie. La France va aborder l’été avec un remplissage de 87 % de ses nappes souterraines supérieur ou égal à la normale. Cependant, il y a des situations plus tendues dans le centre du Bassin Parisien, en Corse, dans le Roussillon, en Lorraine et dans le nord de l’Alsace et aux alentours de Nîmes et de Montpellier.
